MADAME VEUVE POINT, UN DIMANCHE EN BOURGOGNE DÉBUT 1900 : Le dimanche matin était au printemps et l’été le jour des promenades et cueillettes. Jeanne Marie et Benoît allaient sur la roche de Vergisson cueillir le Lilas qu’ils ramenaient pour faire de beaux bouquets sur la table de la cuisine.
Aussi ils aimaient marcher jusqu’au sommet de l’emblématique roche de Solutré. Ils y ramassaient le “thym sauvage” destiné aux tisanes curatives et, arrivés à son sommet, ils contemplaient la vue, magique les jours clairs. Ils observaient l’horizon, les reliefs et le majestueux Mont Blanc. C’était beau !
Le programme de l’après midi était un peu différent de la semaine, mais il fallait travailler pour les bocaux : “conserve Apertisée” disait-on à l’époque. Tout petit Benoît jouait avec les caoutchoucs des bocaux pendant que Jeanne Marie cuisait dans la marmite posée sur les plaques du poêle à bois. Dans la pièce à vivre -cuisine salle à manger-, ils n’avaient pas de fauteuil type salon, c’est venu bien plus tard dans la vie de Benoît (dans les années 1970). Le reste de la journée était dédié à faire sécher les herbes et nettoyer l’écurie donnant dans la cour de la maison. Il est dit que le cheval rentrait régulièrement sa tête par la fenêtre de la cuisine, son écurie n’étant que rarement fermée…