“PAYEZ-MOI EN VIN !”
MADAME VEUVE POINT avait réussi à acheter deux champs, à proximité de la roche de Solutré au coeur de la BOURGOGNE, et qui sont encore aujourd’hui dans la propriété familiale. Ceux-ci étaient destinés à ses chèvres et MADAME VEUVE POINT réalisait des fromages pour leur consommation personnelle, pour les vendangeurs aussi…
Elle ramassait aussi le thym sauvage à Solutré pour des vertus médicinales.
Benoît, son fils unique était surnommé le Gaydou ou Papy.
Benoît avait lui-même préparé un trousseau pour sa petite fille Géraldine, pour quand elle serait grande -comme il disait- trousseau constitué de torchons neufs brodés et de serviettes en coton pour la douche. C’est simple, étonnant mais tellement sympathique.
L’épouse de Benoît avait pour machine à coudre Pfaff celle de Jeanne-Marie, elle faisait des travaux de couture comme sa belle-mère… Aussi, un papier étonnant est arrivé jusqu’à nous, montrant qu’un réparateur de machine à coudre allemand n’avait pas souhaité être payé par Benoît pour les réparations, du moins pas en argent, mais plutôt en échange de caisses de vin !